Anne-Inger Hellekjær Rage.
Je ne pouvais pas créer ce blog sans vous présenter Anne-Inger !
Comment dire… Lorsque l’on parle de la notion de service, cela évoque souvent nos proches, nos connaissances, nos amis directs. Mais lorsqu’il s’agit de traduire plus de 250 pages du français vers le norvégien il n’y a plus personne ! Et pour cause : car trouver un norvégien dans sa famille, pour un cévenol d’origine comme moi, ce n’est pas une mince affaire ! Et de mon temps (« c’était mieux avant ! » disait pépé Bernard !) internet n’existait pas. Alors il a fallu patienter jusqu’aux années 2000 pour espérer pouvoir englober dans son cercles d’amis des gens d’une autre planèt… d’un autre continen... enfin, des gens qui parlent un langage totalement hermétique : les norvégiens !
Cette langue, déjà impénétrable pour la plupart des habitants de cette Terre, se décline, de plus, sous plusieurs formes dont notamment le norsk (ou nynorsk) et le bokmål. Ce dernier étant le plus couramment utilisé pour le norvégien littéraire (Anne-Inger arrête moi si je me trompe ?!).
Anne-Inger s’est donc attelée – et c’est ici que surgit la notion de service – à transcrire « MITANIA (-Mythania-) / Bergen, refuge de l’Humanité » en bokmål. Nous avons fait connaissance par le biais du forum France-Norvège il y a un peu plus d’un an. Quelques projets ont légèrement retardés la finalisation de cette traduction mais une bonne partie est d’ores et déjà prête comme base de travail et Anne-Inger m’a promis que, durant l’été, elle allait s’y remettre ! (niarf niarf, je lui mets la pression là !).
Pourquoi une traduction ? Tout simplement parce que – et c’est inscrit dans le titre du roman – une bonne partie de l’histoire se passe à Bergen, première capitale de la Norvège et deuxième plus grande ville du pays (une sorte de Marseille scandinave ; il y a même un « vieux port »). Le roman étant un quasi hommage à ce lieu chargé d’histoire, je souhaite fortement le proposer en lecture aux bergenois, c’est la moindre des choses…
Anne-Inger est donc une collaboratrice inespérée. Ce travail est considérable et demande une parfaite connaissance des deux langues. Son compagnon étant français de souche, elle applique au quotidien ses années d’études en linguistique. Je lui accorde donc toute ma confiance, car il ne faut rien attendre de moi pour vérifier si la traduction est correcte ou non ! Un petit comité de lecture sera sans doute mis en place pour réaliser cette vérification, formé de bilingues d’origine norvégienne.
En attendant, je tenais à saluer l’énergie, l’élan et la gentillesse d’Anne-Inger au travers de ce blog, et lui réaffirmer toute mon amitié.
Bien à vous toutes et tous,
Bernard AFFLATET